4.6.2024 | Les transports publics routiers sont sur le chemin d’un avenir respectueux du climat: ce sont déjà environ mille bus à entraînement électrique qui circulent dans toutes les régions du pays. Les sujets centraux du colloque spécialisé BUS 24 de l’Union des transports publics (UTP), qui a lieu aujourd’hui et demain à Thoune, sont donc tout trouvés: les conditions-cadres de l’exploitation de bus à batterie et l’infrastructure nécessaire à cette fin.
Les faits ne laissent pas de place au doute: les transports publics routiers avancent à grande vitesse vers un futur neutre en CO2. Les bus à entraînement électrique ne sont plus des exceptions exotiques en test, ils circulent en exploitation normale dans toutes les régions du pays et leur nombre augmente sans cesse. Actuellement, environ 1000 des 7500 bus de ligne de Suisse ont un entraînement électrique (trolleybus, trolleybus à batterie et bus à batterie). De plus, de nombreuses entreprises de transports publics ont défini dans leur stratégie la date à partir de laquelle elles n’exploiteront plus que des bus électriques.
Les sujets liés aux bus électriques se taillent par conséquent logiquement la part du lion les 4 et 5 juin dans le programme du colloque spécialisé BUS 24 de l’UTP. Les exposés portent en particulier sur la construction et la transformation de dépôts et d’ateliers ou sur l’optimisation de la consommation énergétique des bus électriques dans l’exploitation quotidienne. L’intérêt est grand au sein de la branche: quelque 450 spécialistes participent à la manifestation et à la grande exposition dans laquelle sont notamment visibles une vingtaine de bus électriques.
Le sujet des bus électriques s’est depuis longtemps fait sa place au niveau politique, comme le montre la décision du Parlement lors de la session de printemps 2024: dans le cadre de la révision de la loi sur le CO2, les représentants du peuple et des cantons ont prononcé un financement de durée limitée pour soutenir le passage des flottes de bus à des entraînements propres. Ce soutien est primordial, car ces bus coûtent plus cher que ceux qui fonctionnent au diesel. Le but déclaré de la branche est de n’avoir plus que des bus à technologies d’entraînement propres à partir de 2040.
Ueli Stückelberger, directeur de l’UTP | 031 349 23 35 | 079 613 77 01
Bruno Galliker, porte-parole pour la Suisse romande | 031 359 23 38
Communiqué de presse (PDF)
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